Comment réagir face aux conséquences logistiques du e-commerce?
INTRODUCTION
« LES PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION CONSTITUENT LA PLUS GRANDE PARTIE DES ÉCHANGES. LOGISTIQUE ET GRANDE DISTRIBUTION VONT DONC DE PAIR : LA LOGISTIQUE DÉPEND ÉTROITEMENT DES FORMES QUE REVÊT ACTUELLEMENT LA DISTRIBUTION OU QU’ELLE POURRAIT REVÊTIR DANS LES PROCHAINES ANNÉES, ET LES FORMES VARIÉES QUE PEUT REVÊTIR LA DISTRIBUTION SONT ÉTROITEMENT CONTRAINTES PAR LES ORGANISATIONS LOGISTIQUES ÉCONOMIQUEMENT POSSIBLES. » YVES PIMOR (2001, P.313)[1]. EN EFFET, DU POINT DE VUE DES FLUX, LA DISTRIBUTION CONSISTE À APPORTER DES BIENS À DES CONSOMMATEURS, CE QUI EST ÉGALEMENT LE RÔLE DE LA LOGISTIQUE.
Ces dernières années, nous assistons à l’apparition d’une nouvelle ère de la distribution avec le e-commerce et notamment à destination des consommateurs non professionnels (B2C). Mais ceci à été précédé par de nombreuses évolutions.
Dans les années 1950, le consommateur se déplaçait à pieds dans des boutiques ou des grands magasins de centre ville. Il achetait peu mais souvent. La livraison n’était que très peu développée si ce n’est pour des produits comme l’ameublement. Les produits passaient de l’usine aux magasins régionaux puis aux grossistes avant d’arriver dans les boutiques.
Puis vint l’âge d’or de la distribution avec les hypermarchés et supermarchés. Ces surfaces de vente s’implantent en périphérie des villes (où les terrains sont moins chers). Le consommateur va donc jusqu’aux magasins avec sa voiture et achètera plus de produits pour réduire ses déplacements. Dans la même période est apparue la vente par correspondance (VPC) avec les caractéristiques que nous lui connaissons actuellement : mise à la disposition du consommateur d’un catalogue ; commande passée par le consommateur par lettre, téléphone ou Minitel ; paiement par chèque à la commande, carte bleue ou paiement à la réception ; expédition du colis au domicile du client ou dans des relais.