Comment réagir face à des difficultés... Vous n'êtes pas seul !
La première cause est sans doute la méconnaissance des dispositifs existants en matière de prévention des difficultés. Les chefs d'entreprise ont à leur disposition des solutions, qu'ils connaissent très mal et qu'ils n'utilisent donc pas au moment opportun. C'est pour cette raison que les professionnels libéraux impliqués en matière de prévention (experts-comptables-commissaires aux comptes et avocats) se sont rapprochés des magistrats consulaires honoraires pour créer les Centres d'information sur la prévention (CIP), et ce dès 1999.
A côté de ce manque d'information, on retrouve naturellement les accidents de parcours, comme par exemple la perte d'un client important. Aucune entreprise n'est malheureusement à l'abri de ce type de difficultés, qui peuvent cependant, pour certaines d'entre elles, être envisagées, en amont de la création de l'entreprise, au moment de l'analyse des contraintes.
La troisième cause majeure est d'ordre « structurel » : une organisation trop centralisée, une prise de décision tardive, une tendance à remettre au lendemain ce que l'on devait faire la veille, une négligence dans le traitement des litiges, etc. Tout cela entraîne des dérives qui sont souvent lourdes de conséquence. Mais sur ce point, il est naturellement possible d'anticiper !
Quels sont les principaux signes précurseurs de difficultés, qui doivent alerter le chef d'entreprise ?
Les signaux annonciateurs de difficultés sont généralement envoyés par les tiers.
Tout d'abord le banquier. S'il vous appelle régulièrement avant d'accepter de payer les chèques qui se présentent, s'il refuse d'en honorer certains, s'il menace de supprimer un découvert' il faut naturellement vous inquiéter. Gardons à l'esprit que les relations entre les entreprises et leur banquier doivent reposer sur la confiance. Il est inutile (voire dangereux) de faire croire à son banquier que la situation va