Comment l'analyse économique étudie-t-elle les problèmes de population
Section 1 – Le développement démographique et l'économie
§1- Les inquiétudes
La croissance rapide de la population des pays peu développés est considérée par la plupart des économistes comme un obstacle au développement économique. Robert MC NAMARA a dit: «en terme simple,l'obstacle le plus grand (à lui seul) au progrès économique et social de la plupart des peuples dans le monde sous-développé réside dans la croissance galopante de la population. La menace d'irrésistible pression démographique est fort semblable à la menace de guerre nucléaire, l'une et l'autre menaces peuvent avoir et auront des conséquences catastrophiques à moins qu'on n'y fasse front de façon rapide et rationnelle.» Ceci résulte de façon un peu dramatique l'opinion de la bombe démographique dont on y faisait référence dans les années 1970. Les théories du surpeuplement sont anciennes. Un territoire est surpeuplé quand on sent que les populations qui y vivent ne sont plus à l'aise, ne sont plus riches que si elles étaient moins nombreuses. C'est pourquoi toutes les théories du surpeuplement manquent de quelque chose, le plus souvent c'est le manque de nourriture ou d'emploi ou le manque d'espace. On définit alors un optimum de population qui est le nombre d'habitants au-delà du quel la situation se détériore. Exemple:Le revenu par tête. Le point de vue de MALTHUS, selon lequel l'augmentation de la population est à l'origine d'une plus grande pauvreté a suscité un puissant courant de pensées.
➢ Le malthusianisme qui compte des adeptes à propos des pays en développement comme à propos des pays industrialisés.
Sa conséquence la plus concrète est la promotion de vastes campagnes de limitation des naissances. L'argumentation s'est précisée depuis les écrits de MALTUS. Les tenants actuels de la perspective malthusienne privilégient le fait qu'une fécondité basse accroit la proportion des personnes en