Commentaire 17 juin 1943
La vie du poète avant la rencontre était difficile, en effet, celle-ci était morne, monotone, et pour s'évader le poète faisait appel au rêve.
Tout d'abord, René Guy Cadou a fait le choix d'utiliser l'imparfait de l'indicatif dans les 4 premières strophes, ce qui donne bien l'impression que sa vie est répétitive, et ce depuis un long moment. Le poète donne aussi des précisions sur son lieu de vie, une "mansarde", nous imaginons donc un homme seul et pauvre, ce dernier attribut pouvant être renforcé par la personnification du "bonheur" qui "devait entrer par là" (si l'auteur attend le bonheur c'est qu'il ne le connait pas encore). Pour s'échapper, le poète n'a qu'une seule solution: le rêve. Au vers 1 la métaphore "Tu étais la précense enfantine de mes rêves" l'introduit, et René Guy Cadou montre ici son envie de rencontrer une femme. L'expression "blanches mains" et l'accumulation "la grande/La belle, la toujours désirable et comblée" donne d'ailleurs des précisions sur son rêve, l'auteur s'imagine une femme parfaite et pure.
Ainsi, René Guy Cadou fait une brêve description de sa vie d'avant. Une vie dans laquelle il connait un fort sentiment de sollitude et de tristesse. C'est cela qui insite le poète à rêver d'une rencontre.
A la strophe 5, on observe un changement. René Guy Cadou commence à raconter la rencontre qui boulversera sa vie, et le registre lyrique est donc très présent.
Tout d'abord,