Commentaire aristote
Quand sommes nous jugés coupables de nos mauvais actes ? L’ignorance peut-elle excuser un délit ?
Selon Aristote, nous sommes responsables de nos actions lorsqu’elles sont faîtes volontairement et en toute connaissance de cause, ainsi si notre ignorance à une cause extérieur, on ne peut pas en être tenu responsable, mais si au contraire elle vient de nous, alors on peut nous châtier pour elle.
L’auteur commence par définir quelles sont les actions volontaires : celles dont la cause est en nous (l1-2). Il montre ensuite comment l’Etat lui-même prend cela en considération lorsqu’il nous puni de nos crimes, et comment l’ignorance est une excuse si et seulement si nous ne sommes pas responsable d’elle (l3-7). Afin d’illustrer ces propos, Il nous fait part pour finir d’un exemple d’un cas où l’ignorant est coupable : celui de l’alcoolique (l7-13).
Qu’elles sont les conséquences possibles des propos d’Aristote sur le lecteur ? Et jusqu’où peut-on le soutenir ? L’Etat parvient-il toujours à juger de manière juste en utilisant les idées proposées par ce texte, ou peut-il commettre des erreurs ?
Aristote dans ce texte nous enseigne comment juger de la culpabilité d’un individu.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’une action volontaire ? Aristote commence par définir cette notion dans la première phrase du texte (ligne 1à 2) : c’est un acte qui prend ses racines en nous-mêmes, et donc dont nous décidons complètement.
Ici, on fait une distinction importante entre les actions accomplies sous la contraintes de forces extérieurs à nous et celles dont nous avons l’entière responsabilité. En effet, nous ne choisissons pas tous nos actes, et ceux dont nous décidons sont uniquement ceux que notre propre pensée a provoqués. L’auteur fait donc usage de la notion de « principe », c'est-à-dire l’origine ou cause première de nos actions, pour exprimer cette idée. Si ce fondement de nos actes est « en nous », alors ils « dépendent » de nous, comme