Commentaire aristote

1022 mots 5 pages
Les uns en effet, prétendent que le plaisir est le bien ; d’autres, au contraire, qu’il est entièrement mauvais ; parmi ces derniers, certains sont sans doute persuadés qu’il en est réellement ainsi, tandis que d’autres pensent qu’il est préférable dans l’intérêt de notre vie morale de placer ouvertement le plaisir au nombre des choses mauvaises, même s’il n’en est rien : car la plupart des hommes ayant pour lui une forte inclination et étant esclaves de leurs plaisirs, il convient, disent-ils, de les mener dans la direction contraire car ils atteindront ainsi le juste milieu.
Mais il est à craindre que cette manière de voir ne soit pas exacte En effet, quand il s’agit des sentiments et des actions, les arguments sont d’une crédibilité moindre que les faits, et ainsi lorsqu’ils sont en désaccord avec les données de la perception ils sont rejetés avec mépris et entraînent la vérité dans leur ruine. [1172b] Car, une fois qu’on s’est aperçu que le contempteur du plaisir y a lui-même tendance, son inclination au plaisir semble bien indiquer que tout plaisir est digne d’être poursuivi les distinctions à faire n’étant pas la portée du grand public. Il apparaît ainsi que ce sont les arguments conformes à la vérité qui sont les plus utiles, et cela non seulement pour la connaissance pure, mais encore pour la vie pratique : car, étant en harmonie avec les faits, ils emportent la conviction, et de cette façon incitent ceux qui les comprennent à y conformer leur vie. − Mais en voilà assez sur ces questions ; passons maintenant en revue les opinions qu’on a avancées sur le plaisir.

Peut-on convaincre de rejeter le plaisir lorsqu’on ne croit pas à ses méfaits ?
Aristote défend que l’on ne peut pas, que seuls les arguments véritables prouvés par l’exemple de la privation de plaisir comme étant un gain de liberté peuvent convaincre la foule de renoncer aux plaisirs ; et que dès lors, la population ne perçoit pas le côté positif à la privation de plaisirs. Il développe

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