La nuit du 4 août 1789 est voté l’abolition des privilèges. Ce vote de l’Assemblée constituante met alors fin au système féodale suite à une vague de révolte des paysans envers les seigneurs féodaux. A cette date, l’Assemblée constituante qui était alors en place réfléchissait depuis le 9 juillet à la rédaction d’une déclaration de principes fondamentaux à partir desquels sera mis en place une nouvelle Constitution. Cette déclaration appelée Déclaration de droits de l’homme et du citoyens à donc pour vocation d’être le préambule de la Constitution envisagée. Le texte est adopté le 26 août 1789 et est alors perçu comme une sorte de guide pour le pouvoir législatif. L’article 16 de la Déclaration que nous allons commenter énonce les éléments constitutif nécessaire à l’existence d’une Constitution : « Toute société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution ». La période de féodalité, débutant aux alentours de l’an mil, est marquée par la constitution de fiefs dirigés par de grands seigneurs cherchant à augmenter leur territoire pour assoir leur puissance politique et militaire. A l’origine de cette féodalité, il y a l’effondrement du pouvoir royale. En effet, dans un contexte d’invasion Normande, créant de graves difficultés et beaucoup d’insécurité le pouvoir royale se trouve dans l’incapacité d’y faire fasse. Dès lors, des princes territoriaux édifient des châteaux forts. A partir de ce moment, les grands seigneurs augmentent leur influence auprès de la population, cherchant la sécurité, et les pouvoirs du roi sont réduis à des portions congrues. Toutefois, à la suite de l’arrivée au pouvoir de Louis XVI de nombreux problèmes économiques et sociaux apparaissent. De plus, une évolution des mentalités guidées par les philosophes des lumières voit le jour. Ces derniers clament leur volonté de liberté et d’égalité. L’adoption de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen