COMMENTAIRE Article « théisme » du Dictionnaire philosophique de Voltaire

Voltaire est l’un des plus grands philosophes français : il est la figure emblématique de théisme. Il refuse l’athéisme tout comme il condamne la croyance en une religion révélée, fondée sur les dogmes. La définition du théisme, dans son œuvre Dictionnaire philosophique, écrit en 1765, affirme l’existence d’un Etre supérieur organisant le monde. L’examen du texte portera d’abord sur le manque de conventionalité de l’article par rapport à l’idée que l’on se fait du dictionnaire. Puis cette religion qui a fait son apparition en France au XVIIIe siècle sera plus approfondie.

Cet article de dictionnaire est peu conventionnel. En effet on peut remarquer la subjectivité de l’extrait par la présence d’adjectifs qualificatifs, comportant des mots tels que « suprême », « bon », « puissant », « vertueuses », « juste » et « anciennes ». Ils dépeignent uine opinion méliorative du théisme. Voltaire emploie également d’autres modalisateurs avec deux adverbes d’évaluation et de manière, « fermement » et « assez ». Ils traduisant une détermination à vouloir croire en ces valeurs, telles que la bonté et la justice. De plus, le philosophe utilise un vocabulaire facile à comprendre : il vulgarise son œuvre Dictionnaire philosophique afin d’atteindre un plus grand nombre de personnes. Il savait que ses livres se retrouveraient dans les salons, ce qui entraînerait diverses discussions.
Une glorification est peu habituelle dans un article de dictionnaire. Et pourtant Voltaire fait ensuite l’éloge de l’Etre suprême. Son comportement est décrit « aussi bon que puissant ». Il considère la divinité comme étant supérieure et bienveillante. Ses qualités renferment également un grand sens de la justice et de l’impartialité. L’expression « qui punit sans cruauté les crimes et récompense avec bonté les actions vertueuses » est un bon exemple : son objectivité est mis en valeur. Le parallélisme de construction dans