Commentaire Assommoire Chap 13
Le texte étudié est un extrait de L'Assommoir écrit en 1879 par Emile Zola, célèbre écrivain naturaliste. Cet ouvrage est entièrement consacré au monde ouvrier, à travers la représentation des Rougon-Macquart. Zola s'inspire de La Comédie Humaine de Balzac afin de réaliser son ouvrage, Les Rougon-Macquart. L'auteur veut se servir des recherches scientifiques et notamment de l'hérédité des personnages qu'il invente. Puis il illustre la société du Second Empire, en insistant sur les grandes transformations à l'époque (urbanisation parisienne, développement des voies ferroviaires, apparition du syndicalisme moderne …). L'Assommoir est le septième volume des Rougon-Macquart qui met en scène le personnage de Gervaise Macquart, une blanchisseuse qui va sombrer dans l'alcoolisme et la misère. Le chapitre treize de L'Assommoir est centré sur la douloureuse et lente agonie de la mort tragique de Gervaise. Nous nous demanderons comment Zola illustre t-il les ravages de l'alcoolisme à travers l'évocation sordide de la mort de Gervaise. Dans un premier temps nous analyserons la déchéance et la dégradation de Gervaise ainsi qu'une mort sordide. Puis dans un dernier temps nous verrons un tableau naturaliste.
Tout d'abord Zola met en scène la déshumanisation de Gervaise par la transformation physique de cette dernière à travers l'hyperbole « le ventre vide et les os glacés » qui traduit le décharnement de Gervaise. En effet, la blanchisseuse se dégrade physiquement « elle devenait idiote ». Puis le thème de la folie est notamment présent dans le premier paragraphe « Gervaise perdait la tête », elle mime de façon grotesque Coupeau « lui voir faire Coupeau ». De plus Gervaise se donne en spectacle « elle donnait le tableau gratis/ tremblement des pieds et des mains/ lâchant de petits cris involontaires ». En outre le verbe à l'imparfait « crevait » indique que sa mort est non digne et dure dans le temps, à la ligne quatre. Or le verbe