Voltaire est un philosophe du XVIIIe siècle appartenant au mouvement des Lumières, mouvement de diffusion d’idées, dont il défend les valeurs de tolérance et de respect des libertés civiles. Son engagement est démontré par les nombreux exils dus à ses œuvres satiriques telles que Candide. Ce conte philosophique raconte le voyage du héros éponyme autour du monde qui remet en question, à travers son précepteur Pangloss, la philosophie de Leibniz. L’extrait étudié se trouve au sixième chapitre et raconte comment un autodafé durant lequel Pangloss est pendu et Candide est fessé en cadence. Nous pourrons alors nous demander comment l’ironie se met au service de la critique dans le texte. En premier lieu, nous étudierons la critique que Voltaire fait des prêtres et en second lieu nous verrons comment l’ironie est utilisée afin de de permettre la critique.
Il s’agit d’un autodafé. Un autodafé est un mot qui désigne le supplice des personnes condamnées par l’Inquisition. C’est donc l’Inquisition qui est critiquée dans ce passage.
« on avait en conséquence saisi un Biscayen convaincu d’avoir épousé sa commère » (l.8-9) « deux portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard » (l.9-10)
‘’On’’ désigne l’Inquisition. Elle est désignée par le pronom indéfini ‘’on’’ car la grande institution qu’est ce tribunal religieux est très fortement critiqué, or Voltaire va être lu et implicite énormément ses propos. Les raisons pour lesquelles l’Inquisition punit sont totalement religieuses car les portugais étant juifs ne doivent pas mangé de porc. C’est à cause de leur faute en religion qu’ils ont été punis. De même pour le Biscayen et sa commère : le biscayen et la commère ayant parrainé l’enfant, c’est-à-dire ayant permis à cet enfant d’être chrétien et de l’aider a suivre la vie religieuse, ils sont unis par ce lien sacré et ne peuvent en aucun cas se marier selon l’Inquisition. Ces deux derniers se sont mariés et l’inquisition les punis. Ces raisons sont liées