Commentaire britannicus
Ses lignes dévoilent l’aveu sentimental de Néron à son confident Narcisse.
Cet extrait laisse place à l'expression des sentiments donc l’adjectif qui le qualifie est le lyrique.
L’auteur expose dans ce passage une scène d’aveu et campe le portrait de Néron.
Dans ce passage, Néron nous déclare ses sentiments, on peut qualifier ce passage d’une scène d’aveu. L’extrait commence par la réplique de Narcisse qui parle de la lutte pour la prise du pouvoir et de l’emprise de Junie à cet effet vers 373-374-375 « Grâce aux Dieux, Seigneur, Junie entre vos mains Vous assure aujourd’hui du reste des Romains. » Ces vers montrent sur quelle personne l’aveu portera, qui est Junie. Cependant dans cette réplique on s’aperçoit que Néron n’est pas dans l’état qu’il devrait être vers379 « Que présage à mes yeux cette tristesse obscure », ce comportement n’est pas approprié. Il aurait dû être heureux de l’événement énoncé par Narcisse, vers 375-376 « Vos ennemis, déchus de leur vaine espérance, Sont allés chez Pallas pleurer leur impuissance » montrant la victoire de Néron pour la lutte du pouvoir. N’ayant pas le comportement attendu, il dévoile que la réplique répondant à celle-ci comporte une confession. Donc ce dernier va divulguer l’aveu.