commentaire britannicus
On peut voir que cette scène est décrite dans chaque détailles, comme un portrait ou un tableau est décrit, Le vers 392 ‹‹les ombres, les flambeaux et le silence ››, cela fait référence a une technique picturale bien connus le clair obscure (vu avec le tableau de Georges de la Tour : Marie-Madeleine a la veilleuse vers 1640). On peut aussi remarquer des figures de style tel le chiasme présent à différents autres vers (ex : vers 390), mais aussi un registre bien précis : le registre tragique. Comme nous avons pu le constater Racine cherche à mettre en avant les différents types d’atmosphère tel angoisse, oppression, l’obscurité, la crainte … Grace a tout cela il va pouvoir décrire une scène violente d’un enlèvement, ici celui de Junie, une femme sans défense face à des monstres violents : ses ravisseurs. On peut alors remarquer une certaine opposition entre les ravisseurs (les monstres) violents, qui n’éprouvent aucune pitié face à la beauté, la douceur, la tristesse et la douleur de Junie, le vers 388 ‹‹ Triste levant ses yeux mouillés de larmes ››, peut être lève t’elle ses yeux en direction du ciel pour avoir une aide divine, une bénédiction... Tout cela va amener le spectateur à éprouver de la pitié et de la compassion pour Junie qui est dans une situation très complexe.
Lorsque Junie arrive, Néron éprouve une certaine joie en la voyant, il éprouve et s’exprime avec le champ lexical de la beauté vers 389 ‹‹ Belle sans ornements dans le plus simple appareil ››, il la trouve resplendissante dans toute sa simplicité, il est totalement tombé sous son charme, surtout sous le charme de sa beauté, c’est a ce moment-là que l’on comprend le coup de foudre éprouvé par Néron. Néron ne se contrôle plus, il devient en quelque sorte fou. Il ressasse, ce pose des questions, réfléchit vers 384 ‹‹ J’aime, que dis-je aimer ? J’idolâtre Junie ››. Pour Néron un sentiment comme ça ne doit pas arriver, c’est un empereur il