Commentaire Candide Chapitre 18
Le 18° siècle, ou autrement appelé siècle des Lumières, est le moment de la naissance des philosophes des Lumières, personnes instruites qui promulguaient l'importance des connaissances et des échanges. Ils encourageaient les sciences et s'opposaient aux abus de l'Eglise. François-Marie Arouet, alias Voltaire, est l'un d'entre eux et a, à son actif, une quantité incroyable d’œuvres de tous les genres littéraires. Candide ou l'optimisme, paru en 1759, est l'un de ses contes philosophiques dans lequel il critique la société où il vit et plus précisément la pensée de Leibniz. Précédemment à l'extrait, le héros éponyme, un jeune homme aussi innocent que donne à le penser son nom, cherche Cunégonde, la jeune femme dont il est amoureux et il va perdre, au fur et à mesure de son parcours initiatique, cette candeur. Il a à ses côtés un valet, Cacambo, avec lequel il découvre le pays d'Eldorado alors qu'il poursuivait ses recherches en Amérique. Dans ce commentaire, nous allons voir quels éléments suscitent plus particulièrement l'étonnement et l'admiration des voyageurs ainsi que la véritable visée du texte.
L'arrivée des deux jeunes hommes en Eldorado suscite de l'étonnement et de l'admiration que l'on remarque d'abord par la description de l'univers imaginaire dans lequel ils sont plongés, puis par la démesure de ce qu'ils voient et son abondance. En effet, on retrouve des éléments irréels tels que «les six moutons volaient» (ligne 1), leur trajet de «moins de quatre heures» (lignes 1 et 2) qui, non seulement indique de la rapidité pour l'époque mais également la taille du royaume, le portail immense dont «il est impossible d'exprimer quelle en était la matière» (ligne 3) ou encore «les fontaines d'eau rose» (ligne 17). La démesure et l'abondance de ce qu'ils voient est sans doute la raison pour laquelle ils sont si surpris. Effectivement, on remarque que tout est grand dans ce pays avec «les grands officiers et les grandes