Commentaire candide chapitre 19
INTRO : François Marie Arouet dit Voltaire est un philosophe majeur du siècle des lumières. Voltaire est l’auteur d’une œuvre littéraire immense et très varié dont ses lettres philosophiques et ses contes Zadig (1748) Candide (1759) et l’Ingénu (1767). Toute son œuvre philosophique s’inscrit dans son combat contre l’intolérance et le fanatisme religieux. Cependant, il croit avec ferveur au bonheur possible et au progrès matériel et moral de l’homme. Voltaire s’essais à tous les genres littéraires, le théâtre tragique (Œdipe, 1718), les écrits historiques (le siècle de Louis XIV, 1751) la poésie (« poèmes sur le désastre de Lisbonne » 1756). A la fin de sa vie, installée en suisse, il est en correspondance avec toute l’Europe éclairée et jouit de son vivant d’une notoriété immense.
Dans son essai de l’esprit des Lois, Montesquieu imagine l’argumentation d’un esclavagiste dans le but de dénoncer l’esclavage. Dans cet extrait du chap. XIX du conte philosophique de Candide le personnage éponyme rencontre un esclave cruellement mutilé qui lui explique son histoire et l’injustice de son sort.
PROBLEMATIQUE : Quels sont les différents moyens employés par Voltaire pour dénoncer l’esclavage ? Quel est leur efficacité ?
PLAN : Si le texte se caractérise par le ton du simple constat, l’ironie, demeure cependant omniprésente.
I) Le ton du constat
1) La description du nègre de Surinam
- Nous avons un narrateur externe, observateur, qui va nous donner à voir les choses tels qu’elles sont :
Le nègre de Surinam est d’abord représenté à travers des détails vestimentaires puis le narrateur décrit sa personne. On voit que le dénouement et la mutilation sont au même plan.
- Les détails concernant la couleur, la quantité, la matière ainsi que la précision concernant les membres qui ont été coupés donnent l’impression d’une froide objectivité.
2) Le nègre de Surinam adapte la même posture de simple constat
- L’attitude calme voir