MOUTIER, 1/50000.
Première région touristique de montagne, les Alpes françaises font l’objet de multiples représentations qui ont contribué à leur développement. La carte de Moûtiers au 1/50000 de 1996 illustre de manière exemplaire ces représentations en montrant un paysage alpin caractéristique avec une haute montagne particulièrement propice à l’étagement de la végétation et au développement du tourisme sportif. Le point le plus haut est de 3417mètres au sommet de bellecôte et le point le plus bas à 507mètres le long des vallées. Nous sommes ici dans la région Rhône-Alpes, dans le département de la Savoie dans la vallée de la Tarentaise prés de la frontière italienne. Moutiers est dans une situation de carrefour entre les célèbres stations de ski comme La Plagne, Courchevel ou encore St-Martin de Belleville. Cette position stratégique favorable a permis son développement ce que tend à montrer son importante densité (de l’ordre de 1000hab/km²) dans un espace qui, du fait de sa situation (la ville est coincée entre les montagnes, dans un espace restreint) ne peut véritablement s’étendre. Le premier document (Bernard DEBARBIEUX, « Les montagnes : représentations et constructions culturelles » in Y.VEYRET (dir.) Les montagnes : discours et enjeux géographiques, Paris, SEDES.) insiste sur les représentations propres aux montagnes alpines en précisant les facteurs qui ont permis son développement : sa relative accessibilité, l’ancienneté de sa population et son inclination à favoriser le tourisme, les contrastes paysagers et la qualité de ses infrastructures. Le deuxième document montre l’évolution de la population de Moutiers de 1968 à 2007. Le troisième document enfin est une photo de deux stations de ski avec ses pistes, particulièrement caractéristique de l’exemplarité de ce paysage alpin.
Dans quelle mesure peut-on dire que ce paysage peut être considéré comme un modèle de développement montagnard ?
I. Aménagements et dynamisme d’un espace montagnard.
II.