Intro :

Les romans d’Emile Zola font partie intégrante du courant naturaliste, en plein essor au XIX° siècle.
Thérèse Raquin, écrit en 1867 est l’un de ses premiers grands romans ; nous étudierons un extrait du chapitre 18.
Dans ce passage, nous pourrons voir comment s’exprime la volonté de démonstration de Zola.
Après avoir étudié comment Thérèse et Laurent sont dominés par leur corps, nous analyserons la généralisation des personnages, technique utilisée par Emile ZOLA dans le but d’expliquer des lois, et nous terminerons par l’union des personnages.

Développement :

Le romancier montre la domination de Thérèse et Laurent par leur corps, grâce au coté fantastique de la scène avec l’emploi du terme « le spectre de Camille ». La violence et la peur sont représentées par les mots « fouetté », « secousse ». Cette sensation de peur est accentuée par l’arrivée d’un ressuscité, exprimée à la ligne 7 avec « se dresser le noyé ». Enfin dans l’expression « La chaire s’était mise à lui cuire », nous pouvons lire que l’action domine le sujet.

Emile Zola décrit des personnages qui sont dominés par leurs corps et les généralise par des pronoms tels que « homme », « femme ». Il utilise des explications scientifiques propres au courant naturaliste. Une fois généralisées, Emile Zola se sert ensuite de ses personnes pour expliquer des lois ; il aborde la « psychologie » ou encore « physiologie ». Il utilise les personnages mais aussi leur détraquement nerveux.

Le recours à des personnages généralisés lui permet également de mettre en évidence l’union de ces derniers.
L’auteur veut montrer que Thérèse et Laurent ressentent tout deux des sensations identiques avec l’emploi récurent du terme « mêmes », ce qui donne un effet de miroir entre ces deux personnages. Le champ lexical du corps humain composé des mots « sang », « cœur », « frissons » attire le lecteur sur la réunion du couple dans un même et unique corps.

Conclusion :