Commentaire comparé
Molière est un dramaturge classique. Il écrit Dom Juan en 1665, une comédie en cinq actes. Celle-ci porte sur le libertinage d'un noble, Dom Juan, et plus généralement sur le thème de l'opposition entre la noblesse dominante qui possède tous les droits, et la roture encore impuissante et soumise du 17éme siècle. On se situe à l'acte I scène 2, après que Dom Juan ait fait sa grande tirade de l'inconstance, son valet essaie tant bien que mal de critiquer son maitre.
Beaumarchais, auteur du 18eme siècle écrit Le mariage de Figaro en 1884 dans le cadre d'une trilogie, après Le barbier de Séville et avant La mère coupable. C'est une comédie dont le second titre, Une folle journée, est représentatif de celle durant laquelle, Figaro, le jour de son mariage, tentera à de multiples reprises d'empêcher son maitre Almaviva d'exercer son droit de cuissage sur sa future femme Suzanne. Droit qu'il avait lui-même aboli quelques années auparavant afin de pouvoir ravir des mains du docteur la future comtesse. La scène 5 de l'acte III est une joute verbale entre le maitre et le valet dans laquelle Figaro s'autorise à critiquer le comportement infidèle de son maitre.
On établira donc un plan en deux parties dans lequel l'on regroupera les ressemblances en première partie, puis les différences en seconde partie.
Tout d'abord l'on traitera les ressemblances entre les deux textes. Elles passent par une critique commune au sujet du libertinage puis par des points communs entre le couple Almaviva/Dom Juan et Sganarelle/Figaro.
Les deux valets, bien que séparés par un siècle se permettent de s'attaquer aux habitudes libertines de chacun de leur maitre.
C'est ainsi que Sganarelle se dit « un tant soit peu scandalisé » par rapport au comportement de son patron et établi un jugement personnel a l'encontre de son maitre, il s'en prend a ses valeurs libertines de façon explicite et s'expose a certaines répercussions.
De cette manière l'on peut