Commentaire composé huis clos
Huis Clos de Jean-Paul Sartre :
Ce texte écrit en 1944 de Jean-Paul Sartre est tiré de sa pièce de théâtre Huis Clos (le titre fait référence à un endroit fermé où il n’y a pas de témoin). Cet auteur appartient au mouvement littéraire nommé l’existentialisme (apparu XXème siècle, ce mouvement explique que l’Homme est libre et responsable de ses actes). L’extrait correspond à la scène d’exposition de la pièce. C’est un dialogue entre deux personnages dans un endroit qui ressemble à une chambre d’hôtel. Comment Sartre représente-t-il l’enfer et la damnation ? Nous verrons, en premier lieu l’arrivée d’un des deux personnages et leur rôle. Puis en second lieu, nous observerons l’affrontement de la vérité et l’absence de liberté.
Dans cette première partie nous aborderons l’incertitude du lieu et la confusion du rôle des personnages.
Tout d’abord, deux personnages : Garcin et le Garçon entre dans la pièce. Elle ressemble à une chambre d’hôtel au style bourgeois « Salon style Second Empire ». Mais le style ne semble pas plaire à Garcin « C’est comme ça… » et il remarque directement l’absence d’un meuble important dans une chambre : le lit « pas de lit ». Néanmoins le champ lexical de l’hôtellerie est très présent « tous les clients », « chambres », « couloirs », « chef des garçons au troisième étage ». Tous ces éléments perturbent le spectateur sur la précision du lieu. Cette chambre ne correspond pas à l’image que c’était faite Garcin « Tout de même, je me serais pas attendu… », « Où sont les pals ? », « Les pals, les grils, les entonnoirs en cuir », cette énumération rappelle des objets d’une salle de torture. Garcin parle de son passé « qui j’étais ? », « je vivais […] j’adorais ça » puis « Vous n’êtes pas sans savoir ce qu’on raconte là-bas » il parle du monde des vivants avec le « là-bas ». Le fait qu’il ne fait plus parti du monde des vivants est confirmé lorsque Garcin emploi le mot « vivre » et que le garçon le