Commentaire composé le chêne et le roseau de la fontaine
I-Introduction
Jean de La Fontaine au XVIIème. Il écrit des fables avec moral pour dénoncer abus et états de la société. Appartenance au milieu de la nature car il était maitre des eaux et forets donc de nombreuses idées comme personnification des animaux et végétaux pour les rendre actuels à la société.
Il traite souvent de « la loi du plus fort » grâce à son expérience du protectorat de Fouquet arrêté par Louis XIV.
Sa morale est un pilier de ses fables, même quand celle-ci n’est explicitée.
II-Annonce des Axes de lecture
Morale implicite.
Le chêne et le roseau sont deux personnages opposés, le fort face au faible. Ici La Fontaine renverse les rôles.
Comment La Fontaine réussit il à controverser sa morale habituelle, au profit d’une morale toute opposée ?
-La parole du chêne.
-La parole du roseau.
-La morale.
III-Étude
1-La parole du chêne
Vers 2 -> Le chêne engage le dialogue, notion de domination par l’initiative de la parole.
Fierté du chêne -> Quantité, registre soutenu, effets de syntaxe. Il possède le pouvoir avec les hyperboles et l’usage de la première personne.
Vers 7 -> « Cependant que mon front au Caucase pareil » : Métaphore hyperbolique qui montre la prédominance du chêne.
Champ lexical de la protection et de la force -> Figure d’arrogance : « Brave l’effort de la tempête » « tout me semble Zéphyr » « Je couvre » « Je vous défendrais » …
Il dénonce la nature car le roseau « constamment bousculé » est différent de lui :
-vers 2 : « accuser la nature »
-vers 11 : « si vous naissiez »
-vers 15 : « mais vous naissiez »
-vers 17 : « nature bien injuste »
Il énumère les difficultés du roseau, Vers 10 : comparaison « Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr »
Compassion envers le roseau -> Hypocrite, moqueuse …
Vers 14 : il propose ces services au roseau alors qu’il ne peut rien faire -> Propre éloge.
Le dialogue du chêne -> désir de domination, d’écrasement