Commentaire composé baudelaire
La réalité : elle est présentée en contradiction avec la somptuosité féerique du paysage. Les connotations sont toutes négatives et les termes définissent un univers d'obscurité et de misère : horreur, taudis, soucis, funèbres, ténèbres, triste a 60). On y retrouve obsession du temps (indication de midi, référence à la pendule) et une atmosphère qui renvoie aux plus terribles manifestations du spleen (impression d'ensevelissement et d'étouffement, obscurité, poids du temps). B. La situation de je: L'utilisation du possessif mon dans mon taudis rappelle que cet univers-la est précisément celui du poète. [...]
[...] Pour ce qui est des couleurs on peut remarquer l'or, 1'argent, la lumière, le vert et le rose, l'image du rayonnement, la gloire ou illumination qui entoure un élément pictural d'inspiration sacrée. TR : Composé d'une multitude d'éléments eux mêmes en quantité infinie, le paysage présenté est somptueux, éblouissant, merveilleux et gigantesque. Fait d'une architecture qui dépasse tout ce que peut concevoir l'imagination humaine, il est a l'échelle, hyperbolique, du monde divin, échappant aux limites de l'espace et du temps. On peut alors se demander quelle est son origine et quel est le rôle joue par celui qui peut passer pour son créateur II. [...]
[...] Moreau: insistance sur la minéralité, sur la multiplicité. On peut aussi remarquer l'emploi de termes qui renvoient au monde de la peinture : le mot gloire (v. les termes image et spectacles 7). Conclusion Rêve parisien est un texte étrangement figuratif. Soulignant la condition misérable du poète accablé par le poids du spleen, il montre aussi à quel point ses capacités