Commentaire composé victor hugo les châtiments "ultima verba"
« Ultima Verba » = « derniers mots » en FR, et pour cause, c’est le poème qui clos le dernier livre du recueil, juste avant le poème terminal LUX.
Composé de 16 quatrains en Alexandrins, versifié en rimes croisées.
Pbq : En quoi ce poème est-il atemporel ? I. Au passé : Discréditation de l’Empire II. Au présent : L’Exil comme Résistance III. Au futur : Le pouvoir des Mots
I. A) Au passé : Par analogie Historique
- NIII comparé aux pillards qui ravagèrent la France au XIVé « par le pape béni, monarque malandrin » = aucune grandeur dans son exercice du mal, dans sa malfaisance, mesquinerie, canaille. // « Charlemagne taillé par Satan dans Mandrin » = Rapprochement entre Charlemagne dit le Grand, empereur lui aussi, et un bandit, dont l’intermédiaire se fait par Satan dans la structure de la phrase. Empereur, donc, façonné par le diable avec pour matière première la canaille.
- NIII mentionné à trois reprises par VH sous le nom de César = à l’inverse de NB qui s’y comparait volontairement de par leurs exploits et conquêtes, NIII y est comparé pour son aspect tyrannique, le fait qu’il accapare tous les pouvoirs sans même se donner l’apparence de respecter la constitution. // Invocation de Sylla voir même défis fait à Sylla « je brave encore Sylla » qui proscrit César à l’époque. Promesse faîte à l’Histoire, donc, celle de bannir le despote à nouveau.
- Evocation de Sibour, archevêque nommé sénateur par NIII et qui le maria en 1953 « Sibour revend le Dieu que Judas a vendu » = référence à la trahison de Judas faîte au Christ donc trahison faîte au Dieu, au Sacré en faisant parti de l’élite Napoléonienne. Utilisation de la religion à des fins malsaines, légitimation du pouvoir de NIII par le Sacre. // Dans Napoléon le Petit « il peut, quand il le voudra, se faire sacrer par M. Sibour et échanger la couchette de l’Elysée