Commentaire Compose De La Scene Iv L Ile Des Esclaves De Marivaux
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30 décembre 2007
Français – M. Froidevaux
Commentaire composé : Marivaux, l’île des esclaves, scène IV
Marivaux, auteur du XVIIIe siècle, a écrit l’île des esclaves en 1725. La pièce met en scène deux maîtres, Iphicrate et Euphrosine, ainsi que leurs esclaves respectifs,
Arlequin et Cléanthis. Ceux-ci ont échoué sur une île nommée « l’île des esclaves ».
La loi de cette île veut que les maîtres deviennent esclaves et, inversement, que les esclaves deviennent les maîtres de ces derniers. Trivelin, le chef de l’île, procède donc à l’échange des rangs sociaux des personnages. Il demande ensuite aux deux esclaves de dresser un portrait de leur maître afin que ceux-ci se rendent compte des attitudes ridicules qu’ils adoptent. Cléanthis s’est donc attelée à sa tache avec le plus grand enthousiasme et fait un portrait très inconfortable pour Euphrosine.
Ensuite, Trivelin demande à Euphrosine d’avouer expressément qu’elle se reconnaît dans ce portrait risible en échange de quoi elle pourra retrouver son statut de maître auprès de Cléanthis. Cependant, celle-ci refuse.
Un des thèmes majeurs de cette quatrième scène est la remise en question de soimême. En effet, Euphrosine est confrontée pour la première fois de sa vie à se remettre en question. Cependant, elle n’accepte pas de se prêter au jeu surtout lorsqu’il s’agit de critique de la part d’un simple esclave. Au cours de cette scène nous assistons à l’évolution d’Euphrosine qui préfère sa liberté à son amour-propre.
La scène peut se séparer en trois parties. Durant la première partie, Euphrosine nie entièrement et est révoltée ainsi qu’insolente envers Trivelin. « Vous êtes des barbares », dit Euphrosine. En effet, Trivelin est à la base un esclave comme les autres, d’où Euphrosine utilise le mot « barbare ». Ce mot démontre le problème de communication entre maîtres et esclaves.1
Ensuite, pour Euphrosine tout ce qu’a pu dire Cléanthis sont de « pareilles faussetés ». En réalité, ces accusations