Falicon Samuel
Seconde 11 Commentaire composé de Francais

En 1886 paraît L'Oeuvre, roman naturaliste écrit par Emile Zola. L'Oeuvre est un roman faisant partie d'une douzaine de romans visant à raconter l'histoire de la famille Rougon-Macquart, suivant la trace de la tare ancestrale. Le héros, Claude Lantier va peindre une toile que sa femme Christine désapprouve. Dans le passage proposé, Christine est désespérée, elle trouve que Claude passe trop de temps à peindre et n'est pas assez avec elle. Un jour, elle lui demande de quitter paris et d'arrêter de peindre. Zola donne des aspects envoutants à la toile de Claude. Il fait donc ici la description d'un peintre passionné qui est délaisse sa compagne pour la peinture et est rattaché au registre naturaliste. Quelle vision de l'Art propose t-il? L'écrivain dresse le portrait d'une femme détruite par l'Art et celui d'un homme qui en est passionné. Comment la relation de Christine et Claude est affectée par l'Art et par leurs points de vue totalement contradictoires? Tout d'abord, Christine est désespérée, s'exclame et s'adresse à Claude, en introduisant ainsi le champ lexical de l'amour. Elle lui dit qu'elle l'aime de tout son coeur, "Je t'aime, que je t'adore!" (l.2), est très significative car c'est un indice de l'auteur, ce fait que Christine veuille à tout prix que Claude en soit persuadé, comme s'il n'était pas au courant. Le troisième paragraphe relate le thème du désespoir, allant parfois jusqu'au champ lexical de la mort, qui est voisin de celui du désespoir, du sombre. En effet, l'expression "Et que j'en meures, n'est-ce-pas? Et que tu en meures, que nous achevions tous les deux d'y laisser notre sang et nos larmes" (l.7-8) assure le champ lexical du désespoir et de la mort. Le mot "meures" (l.7) introduit le thème de la mort, de l'apocalypse. Les termes "sang" et "larmes" (l.8) confirment ce sentiment d'apocalypse, de terrible malheur, entre autres celui qui est en Christine. On a