COMMENTAIRE COMPOSE L ASSOMOIR
Émile ZOLA était un romancier naturaliste, né en 1840 à Paris, il se voue rapidement à la littérature .Il est l’auteur de la célèbre œuvre les Rougon-Macquarts. Dans celui-ci Zola narre "L'histoire Naturelle et Sociale d'une famille sous le Second Empire". L’Assommoir, qui constitue le septième livre des Rougon-Maquarts, raconte la grandeur puis la décadence de Gervaise Macquart. L'épisode de "La grande bouffe" dans L’Assommoir est l’une des scènes les plus importantes du roman étant donné que la nourriture exprime les besoins fondamentaux de l'Homme et qu’elle s’inscrit comme l’un des thèmes majeurs du réalisme. Ici Gervaise veut épater ses invités et l’oie rôtie constitue le repas. Comment, à travers un repas populaire Zola fait une critique de la classe ouvrière ? Dans un premier temps nous verrons dans quel milieu social Zola plonge son lecteur visible par le caractère et le langage des personnages, puis nous verrons que ce repas n’est que goinfrerie donnant l’illusion du réel de manière exagérée, puis nous nous pencherons enfin sur le fait que ce texte est une critique de la classe ouvrière.
Une présence constante et envahissante du corps dans cet épisode est présente. Ceci permet de révéler les caractères de chaque convive. En effet, à chaque convive est associé un morceau de l'oie, de ce fait l'énumération des morceaux de l'oie permet de passer d'un individu à un autre. Gervaise, par exemple, mange les « gros morceaux de blanc » de l’oie faisant référence symboliquement à sa blanchisserie ; sa gourmandise révèle sa peur de devoir faire face un jour à la famine, et prévoit donc sa déchéance ; le père Bru quant à lui mange de « tout la tête basse » : subit la nourriture avec passivité comme les évènements de la vie. Les Lorilleux, mangent le rôti, ce qu'il y a de plus desséché, traduisant leur avarice, leur jalousie, et cherchent d'ailleurs à manger le plus possible afin de ruiner « la