Commentaire composé : chapitre 1, la passage du pont-neuf. thérèse raquin
Explication
Thérèse Raquin s’ouvre sur la description du passage du Pont-Neuf, ce qui donne d’entrée toute l’importance du lieu où les personnages vont évoluer au cours du roman. L'incipit, qui présente le lieu principal, constitue comme une première explication du comportement et de la personnalité du personnage principal, Thérèse. La description court du début du premier chapitre à la fin du septième paragraphe.
Tant par son étroitesse, par le caractère sombre et sale de ses couleurs que par les raisons qui y conduisent les gens, le passage du Pont-Neuf est assimilé à un tombeau, et évoque la mort parfois d’une façon fantastique.
Ce n’est jamais pour le passage du Pont-Neuf lui-même que les gens y passent. Dès l’ouverture du roman, le narrateur y évoque d’autres endroits qui permettent de le situer : " rue Guénégaud ", " lorsqu'on vient des quais " ; ensuite un lieu perdu et éloigné :" Au bout de ". Les raisons qui y mènent les gens sont multiples, mais on ne va pas au passage pour lui-même ; cela peut être le hasard : " On trouve le passage du Pont-Neuf " ou pour prendre un raccourci : " on le prend pour éviter un détour ". C'est donc un endroit plutôt utile qu’agréable et personne en général n’y flâne car le lieu ne s’y prête guère : " Le passage du Pont-Neuf n'est pas un lieu de promenade [...] Il est traversé par un public de gens affairés dont l'unique souci est d'aller vite et droit devant eux. "
Par conséquent, le lieu évoqué par le narrateur est dénué d’agrément. Il présente des aspects désagréables soulignés par les sonorités : " Toute la journée, c'est un bruit sec et pressé de pas sonnant sur la pierre avec une irrégularité irritante " l’humeur des gens qui y passent : " personne ne parle, personne ne stationne " et celle de ceux qui vivent là : les " boutiquiers " ont l’" air inquiet ". Lorsque les gens s’arrêtent, c’est uniquement " par miracle ".
Le narrateur insiste