commentaire composé de Dom Juan
Dom Juan, connu également sous le nom de Festin de Pierre est une tragi-comédie joué pour la première fois le 5 février 1665, du dramaturge comédien Molière. Cette pièce est inspiré e l’œuvre Don Juan de Tirso de Molina, c’est une contre-attaque à a Cabale des Dévots après la censure de Tartuffe, en 1664. En pleine époque classique, Molière créer une pièce baroque sur le sujet du libertinage, très présent dans la société du XVIIème siècle qui reste néanmoins sensible, surtout pour l’Eglise. Dès la deuxième représentation de la pièce, Molière a joué la prudence, contre ses détracteurs, en modifiants certains passages ayant choqués le public pour que la pièce puisse rester à l’affiche. Cette œuvre nous conte les aventures d’un aristocrate, Dom Juan, accompagné de son fidèle serviteur, Sganarelle, inspiré de la Commedia dell Arte. L’extrait que nous allons étudier est la scène 2 de l’acte 1, dans laquelle le héros et son valet apparaissent. Constitué d’un dialogue entre Sganarelle et on maitre, la scène se conclut par une longue tirade de Dom Juan sur l’infidélité en faisant l’éloge de l’adultère avec une grande éloquence. Le comportement infidèle de Dom Juan étant déjà mis en avant dans la scène 1 de l’acte 1, par son valet Sganarelle.
En quoi cet autoportrait de Dom Juan devient-il l’occasion d’un éloge paradoxal de l’inconstance ?
Dans un premier temps, nous analyserons les différents éléments de l’éloge paradoxal de l’infidélité prononcé par Dom Juan, puis nous mettrons en avant la portée argumentative de ce passage. Pour cela nous verrons tout d’abord l’éloge de l’inconstance paradoxal, ensuite Dom Juan, le portrait du libertin, puis l’éloquence persuasive dont laquelle Dom Juan fait preuve. Dans cette tirade de Dom Juan, il fait l’éloge de l’inconstance paradoxalement en critiquant vivement la