commentaire composé de l'assomoir
Nous remarquons dès le début de l’extrait que Coupeau connait déjà la machine, son fonctionnement et ses pièces : « et le zingueur, qui l’avait suivie, lui expliqua comment ça marchait, indiquant du doigt les différentes pièces de l’appareil » (l. 4 et 5) .Cela laisse à penser que Coupeau était déjà venu à l’Assommoir et qu’il s’est déjà intéresser à l’alambic. La description de celle-ci proposée par l’auteur nous donne une impression maléfique. En effet, celle-ci possède beaucoup de personnifications « une mine sombre », « un soufflement intérieur, un ronflement souterrain », »ce gros bedon de cuivre » qui rend la machine humaine et proche de nous. Cette observation est plus encore prononcée grâce à la comparaison « c’était comme une besogne de nuit faite en plein jour, par un travailleur morne, puissant et muet ». Cette figure de style nous montre que cette machine est très présente parmi nous. En effet, nous pouvons le voir grâce à Mesbottes qui semble complétement dépendant de l’alambic « les yeux attendris, fixés sur la machine à soûler ». Nous observons que Mesbottes est terriblement absorbé par la machine, il aime tellement boire qu’il a des pensées grotesques et impossibles.