Commentaire composé du "jardin de la rue plumet" (les misérables, victor hugo)
Tout d'abord, on retrouve comme image frappante dans le texte l'effet d'exubérance que l'auteur cherche à communiquer. On retrouve dans le texte des champs lexicaux qui relèvent de l'abondance des plantes: “du chiendent partout” (l.3); “Les mauvaises herbes abondaient” (l.4-5) “peuplé comme une ville” (l.18-19). Ces champs lexicaux sont d'ailleurs en paralèlle important avec certaines constructions apparentes du texte. Notons l'énumération en dégradé des noms de végétaux à la ligne 11, mais plus généralement l'abondance des énumérations au fil du texte: l'énumération répétitive des propositions des lignes 8-11 et l'énumération des comparaison des lignes 18-21. Cette image est en lien avec le thème de la “croissance” (l.7), l'effet de confusion provoqué par l'énumération des participes à la ligne 13. C'est ce développement sur l'exubérance des plantes qui aboutit à la métaphore “brousaille colossale” (l.17), et la comparaison “impénétrable comme une forêt” (l.18), qui excite l'exaltation de l'auteur. L'auteur suscite l'admiration du lecteur pour le jardin qu'il décrit, nottament par l'emploi d'adjectifs qualificatifs tels que “admirable” (l.5), “splendide” (l.6) et “vénérable” (l.7). D'autre part, la diversité de la