Commentaire composé du portrait du père grandet
C’est en 1833 que Balzac publie son roman réaliste Eugénie Grandet. Le XIXème siècle est un siècle qui a donné naissance à de nombreux courants littéraires ; Balzac, lui, est considéré comme le père du réalisme. Le passage étudié est le portrait du père Grandet dans lequel tous les détails sont évoqués. Nous étudierons d’abord en quoi cette description est réaliste, puis l’impression que le narrateur veut donner au lecteur.
Ce passage peut être considérer comme réaliste pour plusieurs raisons : il rend crédible le portrait ; puis il n’épargne aucuns détails du physique de l’homme.
Dans ce passage Balzac prend pour cible le père d’Eugénie Grandet, qui est un personnage habituel c’est à dire que l’on peut rencontrer tous les jours « un homme de cinq pieds, trapu, carré »ligne 1. On peut dire que Balzac cherche à donner à un être fictif « aux entrailles de papier » une épaisseur humaine. De plus l’auteur cherche à montrer une vraisemblance dans son portrait en le faisant progresser en commençant par une description seulement physique « son visage était rond, tanné, marqué de véroles » ligne 2-3. puis en poursuivant sur une description de son attitude habituelle « l’expression calme et dévoratrice que le peuple accorde au basilic » ligne 4-5 ou de ses habitudes « toujours vêtu de la même manière » ligne 14.
Durant la description l’auteur décrit dans les moindres détails le père Grandet ; que ce soit des petits détails tels que « son menton était droit » ligne 3 ou bien « son nez gros par le bout supportait une loupe veinée » ligne 8-9. ou même les détails sur ses habits « il portait en tout temps des bas de laine drapés » ligne 15-16.
De plus la question du point de vue contribue à appuyer la thèse du réalisme car le point vue est à la fois externe nous faisant le portrait physique entier du personnage « son front plein de rides ne manquait pas de protubérances » ligne 5. et du point de vue interne lors de l’allusion à ses habits « qui l’eut vu