Commentaire composé : le joujou du pauvre, par charles baudelaire

1466 mots 6 pages
Charles Baudelaire, un écrivain français du XIX siècle est l’auteur de Le Spleen de Paris, aussi connu par le titre Petits Poèmes en prose : une collection de textes d’un nouveau et unique genre d’écriture. Le Joujou du pauvre est une de ces cinquante petits poèmes en prose formées au langage métaphorique et publiés en 1869. Le petit poème en prose peint plutôt que raconter la rencontre subite d’un enfant riche et d’un enfant pauvre, leurs différences et leur proximité. Malgré les grands contrastes de niveau social exprimés pendant la majorité du texte, Baudelaire finit par créer une égalité parmi les enfants devant la nature et le joue du pauvre. Le « joujou vivant », un rat abject, séduit le riche et lui fait oublier son propre « joujou splendide gisait sur l’herbe» et à la fin, il termine par unir les deux enfants. Comment est-ce que Baudelaire arrive à mettre en scène tel paradoxe ? C’est quoi le but de montrer cette peinture de deux extrémités ? Pour commencer, on examinera la distance créée par les grandes différences physiques décrient au début du poème. Puis, on étudiera le rapprochement des enfants par la séduction du riche au rat, et le partage de leur beauté et leur innocence. Ensuite, on se concentrera sur la nature et sa fonction comme pouvoir d’égalité entre les enfants, et pour conclure, on réfléchira sur la morale que Baudelaire déclare sur l’égalité sociale.
Dans la première partie du texte, Baudelaire souligne la distance entre les enfants avec deux descriptions dissonantes en contrastant leurs vêtements, la différence de leur propreté, leurs jouets, et leur séparation par les barreaux. Pour commencer, la grande différence entre les vêtements et leur propreté démontrent l’énorme divergence de niveau social. L’enfant riche est, « beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne si pleins de coquetterie » (l. 3-4), alors que l’habillement du pauvre n’est même pas décrit. Cependant, on sait qu’il est « sale, chétif et fuligineux » (l. 13) et

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