Victor Hugo met en scène une jeune fille racontant sa vie et son quotidien au « passant », elle décrit sa vie et sa misère. Elle parle de sa famille victime de la pauvreté : «Mon petit frère était boiteux d’un coup de pierre », son grand père mort au travail « Mon grand-père était mort, tué au feu du grisou » (v10) et son père fusillé pour avoir demandé un peu moins de travail. Elle décrit aussi son quotidien dans les mines comme épuisant, exténuant, dangereux : « On travaille à genoux dans le puits. C’est glissant » (v18) Dans cette phrase Hugo montre que la mort est toute proche qu’on peut mourir à tout moment, les mines sont leur cercueil « Sitôt qu’on est sous terre on devient de fantômes » Il accentue cet effet de dangerosité en personnifiant la mort au vers 23 « La mort fait un grand bruit quand tout à coup elle entre » De nombreuses antithèses sont employés pour montrer les efforts physique que doivent accomplir les enfants « On a chaud, on a froid » ou encore « On sue, on gèle » Hugo montre aussi la vie de la jeune fille en dehors des quelques heures ou elle ne travaille pas « Aussi voyez-vous monsieur, je suis très maigre » (v15) « « Comme on manquait de pain, on mâchait du charbon » (v14). Il y a aussi la présence du champs lexical de la misère avec des mots comme « galérien » (v6) ; « on rampe » (v21) « paysans »