Commentaire composé sur « La Terre »
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d’Emile Zola (1887)
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« La Terre » est le quinzième roman de la série des Rougon-Macquart « histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire ». Ce roman date de 1887, et a été écrit par Emile Zola qui se documenté préalablement sur le monde paysan et notamment la passion pour la terre qui peut aller jusqu’au crime. « La Terre » raconte comment Buteau désire acheter une terre dans la région de la Beauce, malheureusement pour Buteau une histoire d’héritage l’empêche d’acquérir cette terre. Le passage que nous allons étudier est le chapitre 1 de la troisième partie. Dans ce passage un paysage est décrit, celui qui sans nul doute fait rêver Buteau. On pourra donc se demander si ce texte est réaliste, par sa présentation du lieu et des couleurs utilisaient, comme le laisse penser la documentation dont Zola s’aide. Pour ce faire, il faut étudier la présentation d’une peinture réaliste, et donc l’ampleur du paysage, et l’écoulement du temps qui s’exprime par les indications temporelles, et l’évocation des couleurs. Il y a également une vision poétique avec la métaphore de la mer, et la personnification de la terre.
Comme dans tout roman réaliste, nous avons la présentation d’un lieu. Nous avons en premier la description du lieu de l’action, qui sert de décor et qui est décrite de manière précise et réaliste. Ce lieu est situé géographiquement, avec des noms précis tels que « la Beauce », et « la route de Châteaudun à Orléans », des détails permettent de retrouver des éléments de réalité comme « les poteaux télégraphiques », « pas un arbre », « façades lointaines ». Les deux œuvres d’Emile Zola «La Terre» et «Germinal» ont plusieurs points en commun tels que la platitude : « la nappe » la vastitude et l’immensité qui sont illustrés par