Commentaire composé sur phèdre

1118 mots 5 pages
Point d’orgue de la nouvelle, Maupassant, écrivain naturaliste, Une partie de Campagne, publiée en 1981, la scène de l’étreinte des deux personnages principaux, Henri et Henriette dans le cabinet particulier, au centre de la nouvelle, est l’occasion d’un exercice de style : comment dire sans dire ?
Nous verrons que le texte donne d’abord à lire une scène d’amour paradoxale et que l’ellipse narrative, rendue par la métaphore du rossignol permet d’évoquer l’union des amants et l’extase à l’aversion.

Tout d’abord, le teste donne lieu à une scène d’amour paradoxale.
Le passage est composé de trois parties : le premier paragraphe est consacré au baiser, le chant du rossignol occupe les quatre paragraphes suivants, puis deux paragraphes sont consacrés au retour des jeunes gens à Bezons.
Dans le premier paragraphe, Henriette est sous le charme de l’émotion et du désir. La douceur et l’Harmonie de la nature ont suscité en elle des réminiscences : les amours de Roméo et Juliette ; son cœur se liquéfie au début du texte : « la jeune fille pleurait toujours ». Le chant, le soleil, la nature, la magie de l’eau ont éveillé en elle des sensations insolites (= non connues) ; elle est « pénétrée » de sensations très douces, la peau chaude est piquée de « chatouillements inconnus ».
La suite de ce premier paragraphe est consacrée à l’expression violente du désir d’Henri qui profite de l’émotion d’Henriette : l’adverbe « brusquement », les mots de liaison tel que « mais », « alors » et la succession des passées simples soulignent la précipitation de l’action. On relève beaucoup de verbes d’action (« baisa », « rejeta », « s’abattit », « poursuivit », « attacha », « rendit», « tomba ») ; il s’agit d’une de corps à corps qui n’a rien de poétique et d’éthéré. On est à la limite du viol. Le rythme est accéléré. On a fini d’écouter le rossignol tranquillement. La ponctuation participe également à cette accélération. Le rythme est haché. Il reprend de l’ampleur dans la

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