Commentaire composé sur un extrait de oberman de etienne pivert de senancourt
L'auteur de ce texte est Étienne Pivert de Senancour, né à Paris le 16 novembre 1770 et décédé à saint cloud le 10 janvier 1846. C'est un écrivain préromantique français dont les œuvres notables sont: Oberman (1804), De l'amour (1806), Valombré (1807) et Isabelle (1833).
Dans le présent texte l'auteur parle du plaisir qu'il a éprouvé à rechercher et trouver , non seulement la solitude, mais aussi la communion avec la nature, après avoir passé une enfance sédentaire, sans passion ni réel plaisir de vivre.
Nous allons exposer le fait que l'auteur entretient une relation particulière avec la nature, puis nous tenterons d'expliquer comment il analyse les sentiments éprouves durant sa jeunesse.
Le narrateur entretient donc une relation privilégiée avec la nature, en effet, on peut voir que dés sa première promenade en foret, il a eu une sorte de coup de foudre, « je préférais ce lieu à tout ceux que j'avais vu » (L. 7-8) et il veux vite y retourner. Pour le narrateur, la foret est un lieu qui lui apporte du bien-être, « j'éprouvais un sentiment de paix, de liberté, de joie sauvage » (L. 14). Les narrateur aime la foret et la nature en général et il nous le montre avec une forte anaphore, « J'aimais les fondrières » (L. 20), « j'aimais les collines couvertes de bruyères » (L.21), « j'aimais beaucoup les grès renversés et les rocs ruineux » (L.22), « j'aimais bien plus ces sables vastes et mobiles » (L.22-23).
Malgré son amour pour la nature, le narrateur lui concède quelques défauts. En effet il regrette que celle ci ne soit pas plus étendue, « quand j'atteignais l'extrémité de la foret, je voyais avec peine ces vastes plaines nues et ces clochers dans l'éloignement » (L. 10-11), à ce moment la de sa vie, le monde des hommes ne l'intéresse pas. En outre, la foret n'est pas parfaite puisqu'elle ne lui donne un sentiment de joie que quand il s'y trouve, « et je rentrais toujours triste », (L.17). Il lui