Commentaire composé l'assomoir chap 2
Ce texte, extrait de L’Assommoir d’Emile Zola auteur symbole du naturalisme, a été écrit en 1877, se situant au début du roman, au chapitre 2 raconte le départ de Gervaise de la maison des Lorilleux, son sentiment d’oppression face à la bâtisse. Cet extrait peut nous poser comme problématique : En quoi cette scène est elle naturaliste ?que nous étudierons en deux axes :
- dans un premier temps, nous nous intéresserons à la précision de la description en se référant à l’extrait des Carnets d’enquête
- dans un second temps, nous étudierons l’influence de ce milieu sur le personnage
I- La précision de la description
A- Une ressemblance avec les Carnets d’enquête
Zola réutilise ses notes prises sur le terrain avec objectivité malgré plusieurs figures de style comme les accentuations « comme nettoyées de leur lèpres », il peut par ce procédé accentuer l’horreur que Gervaise quitte et qui pourtant sera son quotidien. Il respecte l’ordre de ses annotations sur le décor de son histoire, on remarque un certain ordre dans la description en commençant par les façades qui seraient la peau, en continuant par les fenêtres qui seraient les yeux et en finissant par la lumière qui serait le regard, bien plus significative que les éléments matériels. B- Malgré les sentiments de Gervaise une description objective
Malgré les sentiments de Gervaise par rapport à cet environnement, l’auteur nous énonce avec formalité les détails de son décor, on remarque d’ailleurs une ressemblance avec les Carnets d’enquête de celui-ci. La description reste fidèle au naturalisme de Zola, il énonce crûment la misère des ouvriers, vivant dans des bâtiments « lépreux », entourés par l’ombre et la puanteur. C- Une description utile
La description de ce passage nous permet de faire cette sorte de coupure entre la fin des misères de Gervaise et son mariage avec Coupeau où la vie lui sourira à pleines