Commentaire corpus avec extraits
Ces quatre textes présentés dans le corpus nous rapportent chacun une certaine forme de déception. Le titre qui a été choisi par H. Balzac pour l’œuvre dont est tiré le premier extrait, à savoir Illusions perdues, peut donc subvenir aux extraits.
Lucien, dans le premier texte, découvre à Paris que la mode peut beaucoup apporter en séduction face aux jolies jeunes femmes et trouve alors soudainement sa maîtresse très provinciale et du coup moins attirante. Mme de Bargeton, qui le pense alors rustre, parcourt le même chemin. Les deux amants sont déçus l’un par l’autre et vous surement se séparer.
Bouvard et Pécuchet, dans le deuxième texte, sont démoralisés par leurs échecs successifs et ce au point alors de renoncer à toute ambition et de tomber dans un ennui profond. Leur beau rêve d’entreprise comme petits propriétaires dans la région de la Normandie s’est donc évanoui.
L’extrait de Là-bas présente une crise que Durtal endure dans sa liaison avec Mme Chantelouve de qui nous ignorons toute origine : sa maîtresse, lui paraît froide et distante, ce qui les éloignes l’un de l’autre. S’il est surpris et à la limite du dérangement profond, il ne paraît pas encore lassé de cette dernière maitresse.
Jeanne, l’héroïne d’Une Vie, a vécu de nombreuses déceptions tout au long de sa vie sentimentale et de son mariage, ne croyant plus à l’existence du bonheur pour elle. Durant la fin de ce roman, le temps d’une magnifique soirée de printemps, avec sa petite fille qui patience pour recevoir l’affection dont elle a toujours été sevrée, Jeanne retrouve l’espoir, ce qui est affirmé par cette déclaration sensée de la servante Rosalie : « La vie, voyez-vous, ça n’est jamais si bon ni si mauvais qu’on croit. »
Les personnages des premier et deuxième textes se perdent au fond de la déception, alors que ceux du quatrième vont bientôt s’y retrouver eux aussi, mais ceux du troisième extrait, après avoir encouru l’épreuve, en s’en sortent. Les quatre extraits sont donc sous le