L'extrait étudié va de "On dit volontiers..." jusqu'à "...le pouvoir qu'il leur accorde lui-même". Dès le début du texte, Hegel décrit l'opinion admise par la majorité avec «on dit» indiquant que l'homme n'est pas libre de ses actes. L'interrogation posée par le texte est, de quelles façons le vouloir est-il déterminé ? Dans sa thèse, Hegel nous dit que contrairement à ce que l'on croit, il n'existe pas de relation de causalité entre le vouloir et les circonstances, excitations et impulsions. Selon lui, nous sommes «maître» de nos conduites, de nos réactions ou de notre vouloir, ainsi que des circonstances, excitations et impulsions qui expliquent ces états propres à l‘homme. I. Présente l'opinion souvent observée qui affirme que la volonté des individus est la conséquence de mobiles et circonstances II. Il affirme la non-existence d'une relation de causalité entre les éléments III. Confirmer le pouvoir possédé par les hommes sur leurs actes Extrait du document: Des mobiles expliquent ma volonté d'agir de telle ou telle manière, ma possibilité de réfléchir, de décider et d'agir comme je l'ai décidé. Elles orientent mes envies, influent sur mon comportement : j e me comporte donc de façon passive, je subis une action qui me détermine, je ne suis pas libre de mon vouloir car des circonstances, excitations et impulsions agissent sur mon vouloir. On observe une certaine gradation des différents mobiles évoqués : «circonstances, excitations et impulsions». Nous avons alors un élément qui accompagne un fait, un évènement (se trouver dans des circonstances difficiles par exemple, donc mobile appartenant à l‘extérieur), ensuite un mobile plus physique, plus spirituel et donc plus interne à l'homme, et enfin les impulsions qui impriment un mouvement au corps même. Les circonstances sous-entendent que : étant donné les circonstances dans lesquelles se sont déroulé tel ou tel évènement, je suis forcé de me plier a ces circonstances, qui sont alors considérer