Les Fables de La Fontaine sont connus de tous, entre autre du Roi et de sa cour. Jean de La Fontaine critique le Roi et sa cour indirectement par l'intermédiaire des animaux qu'il utilise comme personnages. Les Fables de La Fontaine sont un moyen de critiquer ou dénoncer. La Fontaine se situe dans le Classicisme. La fable « Les animaux malades de la Peste » de Jean de La Fontaine, publiée en 1678, tirée de la deuxième série des livres est la toute première fable du livre. Comment Jean de La Fontaine dénonce-t-il une décision politique du Roi et de sa cour ? Nous analyserons tout d'abord un conseil absurde et enfin nous étudierions la dénonciation d'une décision politique du Roi et de sa cour.

Dans cette fable, l'auteur met en scène un conseil absurde. Nous avons tout d'abord la fable. La fable sert à faire passer un message au lecteur, à critiquer ou à dénoncer des institutions. La fable est un moyen d'argumentation indirecte, pour La Fontaine, il utilise les animaux. Les animaux représentent le Roi et sa cour. Le Roi est représenté par le lion « Sire, dit le renard, vous êtes trop bon Roi » v34, La Fontaine utilise la personnification. La Fontaine ne les nomme jamais clairement, il se cache derrière ses personnages. Ainsi, la fable est un moyen d'argumentation indirecte et de dénonciation. Ensuite, nous avons la décision absurde du Roi et de sa cour. Tout part de La Peste, c'est elle la cause, « Un mal qui répand la terreur » v1. Le lion prend une décision absurde de réunir un conseil pour trouver un « bouc émissaire » et le sacrifier pour les sauver de la Peste. « La Peste […] capable d'enrichir en jour l'Achéron » v4-5, la peste fait beaucoup de morts. « Que le plus coupable de nous se sacrifie aux traits du céleste courroux » v18-19, le lion pense qu'avec un sacrifice tout s'arrangera. Avec des procédés comme « je » v16, l'auteur s'implique, « nous » v 18, le lion s'implique avec les autres animaux, le lion cherche à convaincre les animaux.