Le comique place ses personnages dans leur milieu et veut peindre les mœurs de son temps. En se moquant des snobs, des médecins, des hypocrites, il dresse un tableau de la société de son temps. Dans « Remettons le Petit Prince à sa place » de Pierre Desproges, l’auteur met en scène deux personnages célèbres dans une rencontre, il s’agit de la Vénus de Milo et du Petit Prince issu de l’œuvre de Saint-Exupéry. Nous essayerons de découvrir en quoi il s’agit ici d’une scène étonnante. Pour répondre à cette question, nous montrerons les différents procédés comiques employés dans le texte puis nous étudierons l’aspect invraisemblable de cette rencontre.

Rien que dans le titre du texte, on constate que Desproges veut utiliser le comique de mœurs. En effet, il utilise le terme « Remettons à sa place » ce qui signifie qu’il désire montrer un nouveau visage du Petit Prince en le tournant en dérision. Ce personnage étant un des personnages de roman les plus connu en France dont l’image est associée à la naïveté, la jeunesse et à la gentillesse. Desproges tente donc de le montrer sous son « vrai visage », en le montrant comme un idiot puisqu’il ne sait même pas répéter la phrase de Clyclopède sans se tromper, il emploie le mot « truc » à la place de « choses », le personnage de Clyclopède le reprend d’ailleurs à la réplique suivante. Mais la plus grosse critique du personnage qui est faite dans cette chronique, joue avec la naïveté du personnage de Saint-Exupéry, puisque celui-ci répète la phrase qu’il l’a rendue célèbre « Dessine-moi un mouton » alors qu’il est évident que la statut n’ayant pas de bras ne pourras pas le lui dessiner. Ce passage montre bien que l’auteur veut montrer un Petit Prince trop naïf et donc un peu idiot, ce qui lui permet de faire rire en renversant l’image que c’était faite le public de ce personnage.
On remarque aussi que le personnage de Vénus est un personnage des plus comique, puisque ses réactions ne correspondent pas à l’image qu’elle