commentaire de texte - Candide (chapitre 3), Voltaire
Le texte étudié est un extrait du chapitre 3 de Candide, où le protagoniste du même nom se retrouve au cœur d’une guerre et essaie de s’en échapper.
Voltaire dénonce la folie des hommes en transformant la guerre en spectacle grâce à l’ironie.
Pour se faire, l’extrait paraît d’abord favorable à la guerre, mais est en réalité un vrai discours accusateur contre celle-ci.
Ce texte paraît favorable à la guerre mais est en réalité un véritable réquisitoire de celle-ci.
D’abord, Voltaire est ironique en disant "Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées" (l.1). Il se moque des soldats qu’il transforme en musiciens en plein orchestre. "Les trompettes, […], les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer" est aussi de l’irone, comme si les musiciens étaient tellement bons que la musique fut douce. Le mot "enfer" rappelle la guerre dans ce concert et fait comprendre que cette musique est pire que ce qu’il se trouve en enfer.
Ensuite, le champ lexical de la mort est omniprésent, il se retrouve du début à la fin de l’extrait. Il accentue la prise de position de l’auteur contre la guerre en exprimant l’atrocité de celle-ci et du nombre affreusement grand de victimes. L’ironie et l’antithèse renforce cela :"harmonie […] enfer" (l.2), "boucherie héroïque" (l.7), "après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros" (l.12).
Puis, le champ lexical du "héros" est complétement sarcastique et montre à quel point l’homme est fou et cruel en s’entretuant ("boucherie héroïque", l.7) et en violant les femmes dans les villages de ses ennemis.
Enfin, "les deux rois faisaient chanter des Te Deum"