Commentaire de texte concile de trente
Les Conciles ont été l’instance appelée à prendre les grandes décisions engageant la communauté chrétienne. En effet, si l’Eglise n’a pas édicté une constitution complète à sa fondation, dans le sens où l’on parle de la constitution d’un Etat, elle n’en a pas moins établi des sacrements essentiels, parmi lesquels le commandement de l’amour fraternel entre ses fidèles. C’est pourquoi Charles Quint pensa qu’un tel Concile, dans une période en proie à des révisions majeures des principaux fondements de l’Eglise Catholique, serait à même d’amener à rétablir l’unité chrétienne.
Ces assemblées de hauts dignitaires religieux occupaient une place majeure dans la société chrétienne à l’époque du fait de l’utilisation des ordonnances de ces conciles pour les lois des autorités civiles. Celles-ci venaient compléter ou apporter des modifications au droit canonique. Ce dernier prit dès le Moyen Age une importance majeure au côté du droit romain et fut source de droit notamment pour les grandes étapes de la vie d’un chrétien comme le mariage par exemple, qui aujourd’hui en France et dans la majeure partie des pays occidentaux appartiennent bien plus au droit civil qu’à un quelconque droit religieux.
Outre les différentes décisions dogmatiques concernant le péché originel, le sacrifice de la messe ou encore le culte des saints votés par les évêques au Concile de Trente furent confirmés lors de ce dernier, les sept sacrements du catholicisme romain, parmi lesquels figure le mariage et ce dès la première session qui prit place de 1545 à 1549.
Mais c’est au cours de la troisième et dernière session que fut débattu ce qui figurera dans le texte conciliaire sur le mariage, texte qui fut définitivement adopté le 11