Commentaire de texte : « coutumes de beauvaisis », de philippe de beaumanoir, adaptation de j.m carbasse
« La coutume fait toute l’équité, par cette seule raison qu’elle est reçue; c’est le fondement mystique de son autorité. » C’est ainsi que Blaise Pascal, mathématicien et physicien, a essayé de définir la coutume dans son ouvrage Pensées (1670).
Aujourd’hui les juristes ne considèrent pas la coutume comme une source du droit, mais elle a néanmoins marqué la vie juridique. La coutume correspond aux usages anciens. Pendant le Xème et le XIème siècle elle est devenue la principale source du droit. L'église désirait unir les différentes ethnies. Un même droit public pour tous a été crée. Mais chaque origine se différencie en droit privée, gardant ses clivages. Dans la IIème moitié du XIème siècle, les individus ne se définissaient plus selon leurs origines mais selon le lieu de leur habitat. Autrement dit, le droit romain et la loi salique s’appauvrissent dans le contexte parce qu’ils ont été marqués par les conflits militaires. Les coutumes ont été appliquées comme de nouvelles solutions juridiques qui se sont répété de génération en génération. C’est pour cette raison que la coutume était de plus en plus populaire et elle a trouvé sa place stable dans toute la France. Egalement, le fait qu’elle est devenue officielle explique sa stabilité. Il est judicieux de dire que la coutume jouait un rôle primordial dans le monde juridique parce que tous le pays qui ont été régis par la coutume s’appelaient « pays du coutume » Plus précisément, il s’agissait des pays du Nord de la France entre autres. En revanche, le Sud de la France a été connu par l’utilisation du droit romain. Ces coutumes étaient des lois territoriales mais elles avaient quelques inconvénients. Tout d’abord, elles manquaient de précision, il fallait donc procéder à des enquêtes dites par Turbes pour connaître le droit. Ensuite, les coutumes étaient instables. En effet, elles