Commentaire de texte germinal emile zola
Germinal d’Emile ZOLA
Il s’agira ici d’étudier un texte, extrait de Germinal, d’Emile ZOLA. Connu comme étant un écrivain peignant la société de la fin du XIXe siècle, Emile ZOLA veut rendre compte de toute cette société, nouvelle par l’industrialisation et l’apparition de nouvelles classes sociales : les classes moyennes et les ouvriers, faisant face à la bourgeoisie. Il dresse un portrait de la classe ouvrière dans Germinal. Dans cet extrait précisément, tiré du chapitre 5 de la 5ème partie, l’auteur présente une révolte ouvrière sous forme d’un tableau épique tout d’abord, ensuite en dénonçant une situation sociale et enfin annonçant une prophétie, en couplant la violence et la renaissance humaine. En effet ZOLA construit un tableau épique qui prend forme sous les yeux du lecteur. Il commence par mettre en mouvement les femmes : « les femmes avaient paru » (l.1) qu’il décrit sur les lignes suivantes en multipliant les détails réalistes ; elles ont « les cheveux épars dépeignés par la course » (L .1) , « les gorges gonflées de guerrières » (l.4) et sont en « guenilles montrant leur peau nues » (l.2). Les hommes arrivent ensuite, et participent à l’effet de masse. Le tableau se construit par accumulation de « près d’un millier de femmes » et des hommes, « deux mille furieux ». De plus, Zola renforce l’idée d’accumulation au-delà du nombre, par la répétition de certains termes dans une même phrase, telle celle du terme général « les femmes » (l.1) et l’énumération de synonymes pour les hommes : « deux mille furieux, des galibots, des haveurs, des raccommodeurs ». La répétition de ces termes est renforcée par l’utilisation systématiques de pluriels, par exemple pour désigner le groupe des femmes : « femmes », « quelques unes », « d’autres, plus jeunes », « les vieilles ». De plus, Zola crée un effet de masse grâce à des éléments uniformisateurs tels « une masse compacte » (l.6) et peint un peuple unique. Un peuple dont