Commentaire de texte les amours de cassandre
Pierre de Ronsard est l’un des plus grand poète du XVIème siècle. Né en 1524 dans une famille de petite noblesse, il se passionne pour la poésie grecque et latine. Il publie ses Odes en 1550, première œuvre à laquelle de nombreuses autres viendront s’ajouter. Il s’essaie à tous les genres et tous les styles et est l’un des éminents membres de la Pléiade. Il s’essaie notamment à la poésie amoureuse qui donnera naissance aux Amours. Ronsard dédie ainsi des poèmes à trois femmes : Cassandre, Marie et Hélène. Les Amours de 1552 sont ceux dédiés à Cassandre, c’est à dire Cassandre Salvati, jeune noble que le poète à rencontré à Blois mais également Cassandre la malheureuse prophétesse de Troie. Ce n’est donc pas temps la femme dont le poète se languit mais ce qu’elle représente. Le poète développe alors une poésie fortement inspirée de Pétrarque ou il expose la souffrance d’un amour non partagé. Dans ce sonnet CLVII en décasyllabes, Ronsard évoque la femme aimée à travers l’amour à la fois nécessaire mais destructeur qu’il lui porte mais qu’elle ne lui rend pas. Le poète associe ici cet amour à une nourriture nécessaire mais qui provoque la faim et devient poison, condamnant le poète à la souffrance et à la mort. Quelle vision de l’amour le poète exprime t’il dans ce sonnet et à quel point peut on considéré il y est véritablement impliqué ? Tout d’abord, ce sonnet semble manifestement proposer un véritable mythe à l’amour qui diffère cependant fortement des conceptions traditionnelles en mettant en avant les contradictions qu’il porte. En outre, c’est grâce à l’expression des sentiments du poète que la création poétique permet une prise de conscience du poète sur lui même et sur l’écriture poétique.
Dans ce sonnet, Ronsard semble reprendre le thème de l’amour selon Pétrarque, un amour non réciproque, platonique. Le poète fait ici part de sa souffrance, confronté à l’indifférence de Cassandre, objet de son amour et