Commentaire de texte les animaux malades de la peste
La Fontaine commence à publier ses fables en 1668. Ces fables visent à donner sous une forme légère et ludique un enseignement moral. Pour cela, il va partir d'une histoire grâce à laquelle il vas illustrer une morale. Nous allons étudier une fable appelée « Les animaux malades de la peste » écrit en 1678. Ici, le récit présente des animaux qui tiennent conseil et qui cherchent à déterminer lequel d'entre eux est le plus coupable pour mourir pour sauver le reste de la population de la peste. Cette fable apparaît donc comme l'occasion pour la Fontaine de mener une réflexion sur la justice. Nous verrons en quoi « Les animaux malades de la peste » est un apologue. Dans la première partie nous nous intéresserons à l'importance des personnages, puis nous étudierons la progression de l'action avant de nous intéresser à la visée morale du récit.
Tout d'abord, la fontaine délègue la parole à des animaux comme dans de nombreuses fables. Cependant si on observe les trois personnages (le lion, le renard et l'âne), on peut reconnaître le monde de la cour.
Pour commencer, le lion semble être le roi car comme nous l'indique le texte au vers 15, le lion est au centre et il « tint conseil ». En plus, si l'on observe la répartition de la parole, on voit que le lion domine et qu'il est le premier à prendre la parole au vers 15. D'ailleurs, on voit qu'il sait ce qu'il fait en ménageant son auditoire en s'adressant à eux avec des termes plutôt flatteurs « mes chers amis » ( V.15). Il vas aussi parler à la première personne du pluriel pour se mettre au même niveau que le peuple : « ne nous flattons donc point, voyons sans indulgence » Et va organiser son discours avec de nombreux connecteurs logiques « donc » « mais » « car » et des modélisateurs qui marquent le doute comme « peut être », « je crois », « je pense » qu'il utilise seulement pour se donner une meilleure image.
Ensuite, nous pouvons comparer le