Commentaire de texte manon lescaut
. . . L’œuvre Manon Lescaut est écrite par L’Abbé PREVOST en 1731. Le livre paru d’abord en Hollande en 1731. Etant jugé scandaleux pour « immoralité » de l’auteur et des personnages lors de sa réimpression en 1733 et 1735 en France, il est saisi et brûlé. L’auteur publie alors en 1753, une nouvelle édition de son roman réécrit, dans lequel il se cache derrière le Marquis de Renancour afin d’éviter la censure. Ce roman écrit durant le siècle intellectuel, philosophique et littéraire des Lumières, est qualifié comme instructif selon l’écrivain, et séduit rapidement le public.
L’extrait analysé présente la situation suivante : la scène du parloir. La jeune Manon rend visite au Chevalier Des Grieux après plusieurs mois de séparation.
En quoi cet extrait contribue – t – il a un second coup de foudre ?
Il conviendra d’étudier la réaction de Des Grieux face à l’entrée de Manon, puis en second lieu de s’intéresser à la réponse du chevalier au discours de la jeune femme.
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. . . En premier lieu, la réaction de Des Grieux face à l’entrée de Manon.
. . . D’abord, celui – ci est surpris par sa visite. Ce fait est illustré par les modalités exclamatives « Dieux ! » et « Quelle apparition ! » qui traduisent son étonnement. Puis par l’expression suivante « ne pouvant conjecturer quel était le dessein de cette visite ». Il est tétanisé et est dans l’incapacité de réfléchir. La locution « les yeux baissés, et, avec tremblement » corrobore l’argument. En un mot, le chevalier est étonné.
. . . Ensuite, il est envoûté. On note la volonté de Des Grieux à établir une ébauche de description. En effet, l’hyperbole « ses charmes surpassaient » et la gradation croissante « un air si fin, si doux, si engageant » montrent bien cela. Il évoque sa maturité en relatant « elle était dans sa dix – huitième année ». De plus, le recours à