commentaire de texte : spinoza

1962 mots 8 pages
Philosophie : commentaire de texte

La vocation de l’homme à vivre en société est ici le sujet sur lequel repose le texte. Les hommes sont constitués de telle sorte que l’on ne peut pas vivre autrement qu’en société. À travers ce texte, Spinoza cherche à démontrer que l’homme est une nécessité à l’homme. Si l’individualisme est un trait commun à de nombreux hommes, cela n’exclut nullement le besoin de vivre en société.
Spinoza développe son argumentation d’abord en parlant des connaissances de l’homme, et par conséquent, ses besoins de vivre en société. Puis il parle de trois catégories de gens qui provoque la tristesse autour d’eux, et qui se moquent sans profondeur.

Spinoza s’intéresse à la vie en société. Quand il dit « il est rare que les hommes dirigent leur vie d’après la raison », on pourrait comprendre que l’homme a la connaissance, mais il n’a pas la volonté pour vivre seul, en retrait de la société dans laquelle il est. Et dans ce cas, c’est un problème de volonté seulement. Ce qui serait d’ailleurs la thèse défendue par les grandes religions, particulièrement le Christianisme ; l’homme est faible et il n’a aucune volonté. Mais Spinoza n’est pas chrétien, il a été excommunié et n’est inscrit dans aucune religion par ailleurs. On peut donc se dire que ce n’est pas ce que Spinoza cherche à démontrer et survient alors une autre hypothèse qui semblerait plus juste : d’après lui, l’homme n’a pas de connaissances. Spinoza connait le fonctionnement de l’être humain, il y a la volonté d’un côté et la raison de l’autre. La volonté faiblit et on commet des erreurs. Les hommes font des choses car ils sont ignorants et ne connaissent pas la vérité, donc dans un sens, la volonté n’existe pas, et les hommes font ce qu’ils comprennent et ne peuvent aller que dans ce sens. C’est la définition même de l’intellectualisme.
Spinoza affirme que « la plupart s’envie les uns les autres et se font du mal. », cela témoigne de la détermination proprement humaine de

en relation

  • Le crepuscules des idoles
    1826 mots | 8 pages
  • La bêtise des hommes est de critiquer l'originalité des autres.
    1140 mots | 5 pages
  • Est-ce l'ignorance qui nous fait croire
    1572 mots | 7 pages
  • Eloge paradoxal du personnage bert Jonas
    2158 mots | 9 pages
  • Arrêt lacour de cassation
    2999 mots | 12 pages
  • la conscience me donne-t-elle de la volonté ?
    2125 mots | 9 pages
  • La liberté est-elle l'anticonformisme ?
    1641 mots | 7 pages
  • Peut-on avoir peur des préjugés ?
    1872 mots | 8 pages
  • Nos desir ont-ils une fin?
    1130 mots | 5 pages
  • De la démocratie en Amérique II
    1109 mots | 5 pages
  • Britannicus, la naissance d'un monstre
    6884 mots | 28 pages
  • Commentaire de texte : charlotte delbo
    1024 mots | 5 pages
  • Le concept de l'infini et de la nature
    683 mots | 3 pages
  • Candide ou l'optimisme de voltaire
    1650 mots | 7 pages
  • Hume presentation
    1264 mots | 6 pages