Commentaire de texte sur je n'aime pas ça tellement de Queneau
Pour commencer, cette œuvre est une poésie versifiée qui se trouve dans le recueil “L'instant fatal” de l'auteur Raymond Queneau. Elle contient 8 quatrains d'alexandrins, et fait partie du courant surréalisme. Ce poème est de type argumentatif. Il a pour thèse la mort et son acceptation. Ecrit en 1946, soit une année après la seconde guerre mondiale, le poète s'interroge sur ses sentiments envers la mort et le temps qui passe. Il nous confie son indifférence envers la mort mais aussi ses angoisses au sujet de la souffrance et de la solitude. Dans une première partie du poème, Raymond Queneau perçoit la mort sans peur. La seconde partie traite sur ses impressions nerveuses et préoccupantes au sujet de ce qui précède la mort. Il nous explique qu’il ne craint pas la mort comme la plupart des gens mais plutôt ce qui se produit avant. Ce poème nous fait ressentir toutes sortes d’émotions en particuliers sur les registres du tragique, pathétique, lyrique et enfin le satirique et l’humour noir qui prête à sourire.
1er paragraphe
En premier lieu, ce poème possède plusieurs registres comme le lyrique. On voit bien à travers cette œuvre que le poète exalte ses sentiments intimes au sujet de la mort pour nous émouvoir et nous faire partager ses émotions. Il emploie le « je » et nous montre la présence de son identité dans le vers 4 « qu’on baptisa Raymond d’un père dit Queneau ». Cependant, il ne se considère pas pour autant comme quelqu’un d’important : « moustiquaille » qui est un néologisme à connotation péjorative du au suffixe en –aille qui signifie tout simplement qu’il se considère comme un petit moustique parmi tant d’autre avec une vie éphémère. Les champs lexicaux dominant sont ceux du corps humain où il parle de son « crâne » vers 31, de ses « entrailles » vers 1. Les champs lexicaux du temps et de la littérature sont aussi présents ainsi que ceux de la mort. On ressent bien la peur de la souffrance avec un champ lexical sur ce thème là dans