Intro :

Le texte que nous allons étudions est un texte de Jean de La Fontaine qui est Les Deux Coqs. La Fontaine est un poète français du 17ème siècle de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.

Dans ce commentaire nous allons voir si l’apologue remplit-il sa fonction. Pour cela nous allons voir tout d’abord si ce texte est une composition conforme à la fable puis ensuite que cette fable est une double parodie.

I Une Composition Conforme :

1) Le récit :

Dans cette fable le texte est divisé en deux parties. Du vers 1 à 28 on trouve le récit. Il y a deux thèmes dominants, le thème de l’amour (ex : « Amour » V3, « jalouse rage » V18 etc…) et le thème de la guerre (ex : «paix » V1, « vainqueur » V10). La fable se présente sous forme poétique d’un seul tenant. Le texte se compose d’une alternance de deux types de vers. Des alexandrins, vers long, ample et majestueux à douze syllabes et des octosyllabes qui sont des vers plus court. L’histoire parle d’une poule qui survient dans une basse-cour et la guerre entre deux cops commença puis un des deux coqs gagna et s’en venta mais un vautour l’attrapa pour le tuer et le perdant triompha à son tour. On voit qu’il y a peu de connecteur logique, on relève juste un adverbe vers 24 « enfin » et quelque conjonction de subordination. On peut penser que ce texte a une faible portée argumentative. Le récit a un niveau de langage soutenu à part quelque niveau de langage familier (ex : « caquet » V28 ou « possédait » qui ici a un sens sexuel puisqu’il évoque la copulation répété du coq vainqueur et de la poule V14). Il est écrit en grande majorité au passé simple et à l’imparfait. On observe aussi qu’il n’y a pas de paroles rapporté au style direct et indirect libre contrairement aux autre fables ou l’on entend parler les animaux ce qui