Commentaire de texte traité des autorités théologiques et politiques
Le texte présenté est extrait d’un écrit de Spinoza parut en 1670 qui s’intitule Traité théologiques et politiques. Dans ce texte l’auteur aborde le thème des croyances et des superstitions en lesquelles l’homme est amené à croire au cours des différentes expériences de son existence. Spinoza s’interroge alors sur le pourquoi de l’apparition de ces croyances et dans quel contexte l’homme commence à être en proie à la superstition. Pour expliquer ce phénomène on peut commencer par se demander ce qu’est une superstition. Le mot en lui-même provient du latin superstitio, ce qui signifie croyance. Une superstition c’est ainsi ce que l’on appelle une déviation du sentiment religieux fondée sur la crainte ou l’ignorance et qui prête un caractère sacré à certaines pratiques, obligations. Cela peut également être une croyance fondée sur divers sur des présages tirés d’évènements fortuits comme par exemple le nombre treize, la présence d’un chat noir ou encore le fait de passer sous une échelle. On-considère que la présence de certains objets ou certains signes peuvent apporter le malheur ou le bonheur selon sa signification. De plus l’auteur tente ici de nous exposer certains aspects de la conduite humaine et certains traits qui leurs sont caractéristiques afin de nous expliquer pourquoi les hommes sont victime de ces diverses croyances. Dans un premier temps nous verrons que l’auteur tente de nous expliquer quand et pourquoi l’homme est en proie à la superstition. Dans un second temps nous pourrons démontrer que Spinoza cherche à nous expliquer l’importance de la religion et en quoi elle répond à un besoin des hommes.
Tout d’abord, on peut souligner le fait que la première phrase du texte Spinoza s’interroge sur le sens de la vie en général. L’auteur met ici en avant les conditions nécessaires pour que l’homme ne soit pas en proie à la superstition. Ainsi, Spinoza